lundi 29 juin 2015

Cannes Lions Press 2015 Grand Prix, “Never Stop Riding” (illustrator Arthur D'Araujo)

The Cannes Lions Press Grand Prix for 2015 has gone to “Never Stop Riding”, a campaign hand-drawn by Brazilian illustrator Arthur D'Araujo for The Public Bike System of Buenos Aires.





To communicate the new 24-hour availability of the bikes (like many cities in the world, Buenos Aires has a public bicycle system, but until this year, the system was operating only from 8:00 a.m. to 8:00 p.m.), the campaign uses illustrations to portray the wheels of a bike as partners in a constant chase – a baby chasing a breast, a dog chasing its tail, moths chasing a light bulb, and a squirrel chasing a chestnut.

Each ad incorporates a hand-drawn typeface for the tagline, “The Buenos Aires Public Bike System Now Runs 24/7,” further evoking the movement of a bicycle chain.

Jury president Pablo del Campo, worldwide creative director, Saatchi & Saatchi, Argentina noted that the Grand Prix stood out for its freshness, originality and, ultimately, creative bravery, “There were other great ideas that we loved, but we thought that this one was the most challenging and farthest away from the comfort zone.”


dimanche 8 mars 2015

OREO

As part of the next phase of “Play with OREO”, the world’s favorite cookie has sought out 10 emerging artists from around and ask them to develop and share creative OREO expressions of “play” through their art forms.
The artists were given words to play off—functional ones like "dunk" and "twist," as well as more emotional ones like "dream" and "wonder"—and asked to come up with a scene that brings those words to life. The only requirement was that the scene include a character with the Oreo cookie wafer as the face/head.
The ads will run outdoors in New York, Los Angeles and Indianapolis and shared through Oreo social channels.

The featured artists are Shotopop, Jeff Soto, Ryan Todd, McBess, Andrew Bannecker, Geoff McFetridge, Andy Rementer, Alex Trochut, Craig & Karl and Brosmind.

Andrew Bannecker:
 Andy Rementer:
 Brosmind:
 Brosmind:
 Craig & Karl:

 Geoff McFetridge:
 Jeff Soto:
 McBess:
 Ryan Todd:
 Ryan Todd:
 Shotopop:

samedi 17 janvier 2015

Jameson's ‘Good Workers, Great Whiskey’ new limited edition

The ‘Good Workers, Great Whiskey’ limited edition celebrates the craftspeople at the Midleton Distillery and the key elements of the Jameson production process. 
Commenting on the new packaging, Daniel Lundberg, Global Brand Director for Jameson Irish Whiskey, said: “Jameson represents the benchmark for quality and consistency in the Irish Whiskey category; a vision that was laid down by John Jameson and realised to this day by the hard work, dedication and passion of the generations of workers at Jameson’s Bow St and Midleton Distilleries. Innovation remains at the core of all Jameson’s award-winning marketing activity and the Good Workers, Great Whiskey limited edition carton follows suit by marrying together the stories of our distillery workers and  production techniques through a modern, contemporary design."


The Jameson ‘Good Workers, Great Whiskey’ limited edition bottling is available now worldwide from specialist retailers.

samedi 27 décembre 2014

COMMUNICATION : LE RETOUR EN GRÂCE DU DESSIN & DE L'ILLUSTRATION (Stratégies magazine)

DIALOGUE. Christophe Coffre, coprésident et directeur de la création de Havas Paris, et Michel Bouvet, graphiste, se trouvaient cet été aux Rencontres de la photographie d'Arles. Stratégies a choisi de les faire dialoguer sur les relations complexes entre graphisme et publicité en France.


© William Parra
Quelle est la place du graphisme dans la publicité en France aujourd'hui ?
Christophe Coffre. Alors qu'à une époque, notamment dans les années 1980, il n'y avait que peu de publicités illustrées, je trouve qu'aujourd'hui, elles font de plus en plus appel au graphisme et à l'illustration, comme celles de La Petite robe noire de Guerlain [CLM BBDO], la Nouvelle Twingo [Publicis Conseil], les films de Canal+ [BETC] ou McDonald's [TBWA Paris]. Ce sont des campagnes singulières, qu'on remarque.
Michel Bouvet. Je trouve que la campagne illustrée de l'eau pétillante La Salvetat [BETC] est remarquable. 

Comment expliquer ce retour en grâce ?
C.C. Plusieurs phénomènes peuvent l'expliquer, comme l'éclosion du street art, qui a contribué à développer ces tendances. Les films animés ont aussi joué un rôle. Alors qu'avant, il y avait une mainmise de Disney sur la chose illustrée, lui donnant une perception enfantine, l'émergence de réalisateurs comme Hayao Miyazaki a changé la perception de l'illustration. Désormais, elle n'est plus considérée comme s'adressant exclusivement aux enfants. Le développement de la bande dessinée, avec le festival d'Angoulême, peut aussi être une des raisons de ce nouvel engouement. 

Quels ont été les premiers annonceurs à s'être lancés dans la publicité illustrée ?
C.C. Ce sont principalement des associations ou des ONG, comme Aides ou la Fondation EDF, qui se sont au début lancées dans cette mouvance. La force illustratrice donnait du recul à leurs campagnes et permettait d'aborder des sujets sensibles, de raconter des histoires difficiles. 

Quelles sont les appréhensions des annonceurs ?
C.C. Les clients veulent quelque chose de différent mais qui a déjà marché. Or, si je présente le travail d'un graphiste à un client, il n'a en général jamais réalisé de publicité. Il faut donc que le client ait le courage d'accepter de lui confier la réalisation de sa publicité sans savoir ce dont il est capable. Les clients ont aussi peur de ne pas pouvoir contrôler le graphiste et qu'il impose une prise de pouvoir de la forme sur le fond. De manière générale, une publicité illustrée représente une prise de risque pour les annonceurs, car leur but est de vendre leur produit, et pour cela, ils veulent le montrer tel qu'il est. Alors que la photographie est considérée comme «un reflet de la réalité», le graphisme peut la transformer, l'interpréter et développer davantage la part de l'imaginaire et de l'émotionnel. Avec du graphisme, il faut un laisser-aller émotionnel.

Les annonceurs sont-ils donc les seuls coupables de ce désamour entre publicité et graphisme ?
M.B. Les graphistes aussi sont coupables! A partir des années 1970, ils ont considéré que travailler avec les marques ou les entreprises était incompatible avec leur vision. C'était comme travailler avec le diable pour certains d'entre eux. Puis, dans les années 1980, avec le doublement du budget pour la culture, un nouveau marché s'est ouvert aux graphistes : les institutions publiques culturelles. Un fossé idéologique s'est alors creusé puisque les graphistes s'occupaient de culture, en réalisant par exemple la signalétique des musées, mais ne s'impliquaient pas dans la vie économique. Pour autant, aujourd'hui, il y aurait en France entre 80 000 et 120 000 graphistes contre 8 000 en 1992. Ce n'est donc plus possible que les graphistes travaillent uniquement pour des acteurs culturels, qui ont de moins en moins de moyens. 

Alors qu'à l'origine, les affiches publicitaires étaient toutes illustrées, comment en sommes-nous arrivés aujourd'hui à avoir un espace publicitaire quasi uniquement dominé par la photographie ?
C.C. Avant tout, il faut rappeler que la publicité est le reflet de la société : le graphisme a la même place dans la publicité qu'il occupe dans notre société. Or, en France, nous avons un côté très ingénieur. Par exemple, au lycée, la filière scientifique est mise en avant. L'éducation de l'œil n'existe pas. Nous n'avons plus d'armes pour décrypter une image illustrée.
M.B. Il y a en effet un contexte spécifique à la France, qui n'a pas intégré la notion de design dans son quotidien. Si la majorité des Français savent lire et écrire, ils sont en revanche incapables de décrypter l'image illustrée, qui a perdu de son aura avec l'essor de la photo couleur dans les années 60. Il y a un vrai problème d'éducation artistique. De manière plus globale, en France, il y a eu une disparition du graphisme appliqué à la vie quotidienne. Concrètement, ça s'est traduit par une baisse flagrante de l'estéthique que ce soit pour les enseignes de magasins, les conditionnements des produits ou les menus de restaurant. Autre exemple : le chaos visuel qu'on voit à l'entrée des villes françaises. Il devrait y avoir une conférence sur l'environnement visuel.

Est-ce que le graphisme se porte mieux dans d'autres pays ?
M.B. En Scandinavie, en Italie, aux Pays-Bas ou en Allemagne, le design, et donc le graphisme, est considéré comme une composante transversale. Il est intégré dans leur culture. Au Japon aussi, tout est designé, jusqu'au ticket de métro à Tokyo qui est presqu'un objet d'art. Les éléments du quotidien, comme le packaging des produits, y sont stylisés et travaillés. Pour autant, ce n'est pas du design pour du design, les graphistes pensent au côté pragmatique sans oublier le côté esthétique. En France, pour le packaging, seul Monoprix propose une image respectueuse de l'environnement visuel tout en étant clair pour les consommateurs. Pour autant, j'espère que l'emploi du dessin va revenir dans l'Hexagone. Il est de retour dans l'art contemporain, alors pourquoi pas dans la publicité?
Océane Redon
Information traitée dans Stratégies Magazine n°1783 (Octobre 2014)

dimanche 2 novembre 2014

MELBOURNE METRO, "Dumb Ways to Die" - Halloween Trick & Valentine's Day sequels

"Dumb Ways to Die," the appraised Australian train-safety campaign from 2012 (91 million YouTube views + all-time most awarded campaign in Cannes Lions' history: 5 Grand Prix, 18 Gold Lions, 3 Silver Lions, 2 Bronze Lions...) has done a couple of cutes encores for special occasions. 
First, a Valentine's Day ad, a couple of months ago.
And now, a little Halloween special.
Fans can choose whether they prefer death by trick or death by treat. The message: all ways are better than dying from an easily avoided train accident. "Be safe around Halloween ... and trains," says the copy.
The video uses the characters and style from Julian Frost’s 2012 original campaign: click for details and full analysis of Julian's work.
Agency: McCann Melbourne.

lundi 8 septembre 2014

Faber-Castell's Graphite Aquarelle, "Just Add Water" campaign (illustrator: Redmer Hoekstra)

OgilvyOne Hong Kong has revealed "Just Add Water", a print ad campaign for Faber-Castell's new pencil collection, Graphite Aquarelle. The new water-soluble graphite pencil allows artists to turn sketches into stunning watercolour paintings by simply adding water with a brush.

Collaborating with Netherlands-based illustrator Redmer Hoekstra, a series of 3 illustrations using Graphite Aquarelle have been created, demonstrating the pencil's quiet power. Each sketch illustrates a two-dimensional world, with a simple object above water and magical watercolour scene beneath the surface, illustrating both techniques created by the same pencil in one single artwork.

"The juxtaposition of two worlds allows us to demonstrate the pencil's dual power," said Nicoletta Stefanidou, Creative Director, OgilvyOne Hong Kong. "Working alongside Redmer Hoekstra, we have brought Graphite Aquarelle to life, with remarkable artwork. It's not often that you're able to literally use the product to create the ad."

OgilvyOne’s campaign will be launched both in-stores and in selected OOH locations around Hong Kong, as well as online.

Faber-Castell's Graphite Aquarelle tutorial: 

About the illustrator:

Redmer Hoekstra (born 1982) graduated from the Art Academy in Zwolle (Netherlands) as a visual artist and illustrator in 2009 .

"I've always loved alienation and fantasizing, daydreaming. As a child I had all kinds of theories about how
the world worked. At the Academy I was able to rediscover this and process this in to my work. How things work is a fascination of mine and in many drawings you can find this. I open up appliances and objects and freely change what is inside . Often a subject gets a completely different feeling or meaning. I play with form, meaning and function, while new combinations arise. Often surprising, strange and funny but also with a strange kind of logic, a fantastic and surreal world. I find my inspiration riding the train or on the road, where my mind can float through the landscape and new connections between things appear. A philosophical view of the world and myself .
Who am I?
What is my reality and how do I get to decide how it looks and works?
They are pen drawings on paper. I work with fine liners . By shading I create light and space, which gives a drawing life. It is important to draw as realisticly as possible, to make the alienation most powerful. It’s a laborious and almost artisanal technique. A drawing on average takes 32 to 40 hours
.
"

Redmer Hoekstra's website: http://www.redmerhoekstra.nl/